L'isle aux Coudres

Avant toute chose, je tiens à présenter mes plus plates excuses à mes visiteurs, je me suis aperçue que j'avais laissé passer une horrible faute d'orthographe dans mon post précédent... "nous avons juste réponduS" !!! Quelle horreur ! Je corrige donc : "nous avons juste répondU". Je suis navrée, je déteste malmener l'orthographe mais hélas, parfois, mon étourderie prend le dessus... Mea culpa !

En repartant de Chicoutimi et avant de passer la frontière pour les Etats-Unis, nous avions décidé de faire une halte sur l'Isle aux Coudres, une petite île située sur le Saint Laurent, à mi-chemin entre Chicoutimi et Québec. J'avais lu que c'était un havre de paix, un écrin de nature que l'on pouvait parcourir sans problème à vélo, vu sa taille. Effectivement, l'Isle aux Coudres est un petit bijou de verdure. Notre motel était situé à la pointe sud de l'île et nous n'avions vue que sur la côte canadienne et sur le Saint Laurent qui, à cet endroit, est encore soumis à l'influence des marées. Nous nous serions crus à l'océan : senteurs iodées, algues sur les rochers, marées, crevettes,...

Le motel était un peu vieillot, voire vétuste (je vous passe les cris de désespoir des garçons en apprenant que non seulement nous n'avions pas de télévision mais qu'en plus, il n'y avait pas de WIFI !!!!!!!), mais bon, pour deux nuits, pas de problème puisque nous devions passer la journée dehors à faire du vélo. Moui... sauf que la météo ne l'entendait pas de cette oreille et qu'il a plu TOUTE la journée du lendemain de notre arrivée. Une catastrophe ! Exit l'idée des vélos, très peu pour moi le vent et la pluie par 15°C (ah oui, parce que je ne vous ai pas précisé que nous n'avions emporté aucun vêtement imperméable, suite à un fâcheux oubli de dernière minute !).

Donc, solution de repli :  je suis partie de mon côté à la laverie du coin pour laver tout ce qui avait besoin de l'être (ok, pas très excitant mais au moins, j'étais à l'abri et au chaud !) et les garçons sont allés faire le tour de l'île... en voiture.

Malgré le temps exécrable, je garde un excellent souvenir de l'Isle aux Coudres. D'abord de la laverie où j'ai pu papoter avec de charmantes canadiennes et ensuite et surtout du paysage somptueux que nous avions sous les yeux. Jugez plutôt :

Vous avez vu, trois fois le même paysage et trois photos totalement différentes ! C'était tout de même mieux que la télé non ? Pour ceux qui auraient envie de me dire : "mais enfin, tu racontes n'importe quoi, il y avait du soleil !", je précise que l'ordre des photos ci-dessus est inversé, c'est-à-dire que le coucher de soleil en bas, c'est celui du soir de notre arrivée alors que le ciel bouché de la photo du haut, et bien c'est le lendemain matin... En même temps, ça nous permettait de nous consoler en pensant que sur la côte, ils avaient le même temps que nous !

Quand le soleil se couche, le vert de l'herbe devient doré et donne à la plage un air un peu écossais...

Après la pluie, regardez bien

Les nuages ont tant pleuré,

Que dans les flaques ils sont tombés

Hérons, oies et canards, 

de la pluie eux, ils se moquent.

Ça, c'était le bout de jardin que nous avions devant la porte de notre chambre. Il aurait certainement été très agréable d'y manger... Nous avons essayé de pique-niquer, le soir de notre arrivée, mais même sans pluie, ce n'était pas possible. Nous avons été DÉVORÉS par une armée de moustiques affamés en quelques minutes. Ils ont eu raison de nos envies de grand air, nous avons sonné la retraite et nous nous sommes repliés dans la chambre.

Manger ou être mangé, telle était la question...

Et pour finir, un peu de beach art avec Arthur :

Demi-cerf et rastaquouère